Deux de plus à la maison !

Quand on sent qu’on va se faire avoir et qu’on fonce tout droit dans le piège !

Vous avez déjà eu cette sensation de vous être fait gentillement avoir par votre mari ou vos enfants ? Ce moment où la situation vous échappe et où vous vous demandez comment ça a pu arriver ? 

Nous avons une chatte à la maison, elle a 8 ans 1/2. Et j’ai toujours juré que jamais, Ô grand jamais, je ne prendrai d’autre chat quand elle nous aurait quitté.

Vous me voyez venir là ? 

Cet été, ma fille m’appelle alors qu’elle est en vacances avec son père et me dit :

Tu sais maman, la petite chatte que Tatie X et Tonton Y on recueillie, ben en fait elle était enceinte et elle a eu des petits qui sont nés hier ! J’ai vu une photo, ils ont l’air trop mignons… Je sais que tu vas dire non, mais quand-même, on pourrait en prendre un ? Dis ? S’il te plaîîîît…

Évidemment, j’ai dit NON très fermement ! Et hier matin, nous sommes allé chercher deux petites boules de poils chez Tatie X et Tonton Y 😂

Vous voulez savoir ce qui s’est passé entre les deux ? Oui ? Alors voilà : j’en ai parlé à mon mari… Oui, c’est tout…

Et il se trouve que quand j’ai évoqué les chatons, un large sourire s’est dessiné sur son visage et là, j’ai compris que j’étais foutue !

Il ADORE LES CHATS ! Il m’a dit qu’on pouvait au moins voir une photo pour voir s’ils étaient mignons. Des chatons ! Quel pourcentage de chances qu’ils soient moches ? Ok, la Tatie nous envoie donc une photo et là, hé bien je l’avoue, c’est moi qui ai craqué sur la petite bouille d’un mimi chat rouquin 😍 perdu au milieu de 3 chatons noirs. J’ai toujours eu un faible pour les différences. 

Alors du coup, quand on a vu une photo, c’est difficile de se dire qu’ils risquent de mourir si personne ne les prend. J’ai donc craqué et on a décidé d’en prendre un. On attendait de les voir en vrai pour choisir, bien que pour moi c’était évident. 

RV pris pour la semaine d’après, on file voir les petits et évidement, comme le titre de mon article le laisser supposer, on n’a pas pu choisir. Mon homme et moi avons craqué chacun sur un chaton différent… Bon ben, du coup on a décidé d’en prendre deux !

Techniquement, notre chatte n’étant pas morte, je n’ai pas dérogé à ma règle de ne pas en prendre d’autre quand elle nous aurait quitté, non ? 🤔

En tout cas, depuis hier, notre petit dernier est aux anges et joue comme un fou avec nos deux nouvelles boules de poils 😀 Et en plus, franchement, le fait d’en avoir pris deux rend la séparation moins difficile pour eux, je pense. A part dans la voiture, ils n’ont montré aucun signe de stress et se sont approprié l’espace tout de suite (ils n’ont droit qu’au salon pour l’instant). C’est plutôt notre « aînée » qui stresse et reste cachée dans les chambres, là où les petits n’ont pas accès pour l’instant. J’espère que ça va vite rentrer dans l’ordre. 

Alors, et vous ? Ça vous est arrivé d’avoir cette sensation de vous faire avoir par votre famille ? 😎

Mes bonheurs de Maman

Le bonheur d’être mère de famille nombreuse !

Aujour’hui, c’est ma fête ! Personne ne le sait parce que j’ai un prénom particulier qui n’est pas noté sur le calendrier français. Alors j’ai décidé de me faire un petit cadeau à moi-même :
m
e remémorer quelques beaux moments, petits ou grands, qui font de ma vie de
maman un tourbillon de bonheur.
En premier lieu, évidemment, il y a la naissance de mes enfants. Si vous avez suivi, sur nos 4 enfants, j’en ai mis 2 au Monde. Des moments si difficiles et heureux à la fois. Deux accouchements
tellement différents l’un de l’autre, pour au final, oublier le reste du Monde et ne plus voir que le petit être qu’on vient de me poser sur le ventre, si fragile et si fort à la fois. Petit bout d’homme si dépendant et déjà si envieux d’avancer (le fameux
réflexe archaïque de la marche du nourrisson). Qu’y a-t-il de plus beau que ce moment ? Je ne sais pas vous, mais pour moi, quand j’ai une situation difficile à surmonter, une peine, une souffrance physique ou morale, une épreuve professionnelle, un rendez-vous
chez le dentiste ou tout autre moment compliqué, je repense aux naissances de mes enfants et à ce moment précis où on me les a posé sur le ventre. Et là, comme par magie, tout le reste s’envole et je vais bien, prête à repartir affronter le Monde.

Il y a aussi ce jour où j’ai rencontré les enfants de mon mari. Et plus exactement, 3 semaines après, quand je suis allée passer un week-end chez eux et que ses deux garçons m’ont sauté dessus
pour me faire un câlin en m’appelant « Mamaaaaan ». Bonheur mélangé de tristesse de voir qu’ils étaient tellement en manque d’affection maternelle qu’ils ont pris la première venue pour reporter leur affection. Alors la première venue leur a évidemment rendu
leur amour au centuple. Je les couve, je les accompagne au quotidien, je les aide à grandir, je les « élève » du mieux que je peux, comme les miens, car dans mon coeur, ils le sont.

Il y a aussi les petits bonheurs du quotidien : quand nos 4 enfants se mettent à faire les fous à table et qu’on décide de les suivre dans leur folie (que nous leur avons « un peu » instiguée),
quand on invente les paroles d’une chanson sur un air connu, quand je vois nos 3 garçons se câliner et ne pas se chamailler (c’est tellement rare), quand notre 10 ans me dit « je t’aime » le soir avant de se coucher (mon coeur est tout plein de papillons dans
ces moments-là), quand notre grand 13 ans vient me faire un câlin comme ça, juste parce qu’il a envie, quand ma fille et moi parlons dans notre langage rien qu’à nous et que personne ne comprend (i pirl kim çi i çi rigili kir pirsin’ ni kipri rii ! Traduction
? On parle comme ça et c’est rigolo car personne ne comprend rien !), quand petit dernier fait une chose pour la prmeière fois (« regarde maman, j’ai dévissé les petites voitures ! » Hum hum)…

Très recemment, ma fille m’a laissé un message sur Instagram : « tu es une personne géniale et attentionnée, je te dois tout ! »… Pfiou… Etant une personne sensible, j’ai pleuré à la lecture
de ce message… Pleuré de bonheur. Je suis tellement heureuse qu’à 13 ans, en pleine adolescence, elle pense ça de sa maman.

Et puis, le dernier en date, ce matin : après avoir déposé le petit dernier à l’accueil périscolaire, je fais un bisou à notre 10 ans et nous partons chacun de notre côté, lui à l’école, moi
au travail. Et là, magie de l’amour, nous nous retournons tous les deux en même temps pour regarder l’autre séloigner et nous envoyons chacun à l’autre un bisou soufflé. Ca a suffi à éclairer toute ma matinée.

Et tou simplement, les voir grandir, en bonne santé, et devenir de belles personnes (à l’intérieur, j’espère).

Et vous, quels sont vos bonheurs, petits ou grands, avec vos enfants ?

Mon petit et les médicaments

 

Une question me taraude… COMMENT FAITES-VOUS POUR DONNER SES MÉDICAMENTS A VOTRE ENFANT MALADE ?

Notre dernier refuse catégoriquement tout ce qui n’est pas rose et dans une pipette, quand il s’agit de se soigner…

Il a, depuis une semaine, une otite doublée d’une conjonctivite. Et depuis hier soir, il se plaint d’avoir mal à la gorge… 😕 Impossible de lui mettre les gouttes dans les yeux ou dans les oreilles… Quand il est motivé, on arrive à lui nettoyer les yeux avec un coton, mais ça s’arrête là. Le seul médicament qu’il accepte est le Doliprane en sirop.

L’an dernier, ça nous a valu un petit tour aux urgences le 25 décembre ! Youhou ! Il avait refusé de se soigner, du coup il n’était pas bien et refusait de manger. Il avait perdu 2 kg en 3 jours !!! Sachant qu’il en faisait 13 (si vous suivez, vous aurez compris qu’il est donc descendu à 11 kg), ça faisait beaucoup pour un tout petit…

Alors il n’est pas souvent malade, heureusement ! Mais là, il est en train de faire pareil qu’à Noël dernier…

Je refuse de le forcer en lui tenant les bras et les jambes… Je ne veux pas que la prise de médicament soit associée à un combat de force entre lui et nous. Et de toute façon il est tellement motivé pour NE PAS prendre ses médicaments, qu’il se debattrait très fort. Je voudrais trouver des astuces pour lui faire comprendre l’intérêt pour lui de se soigner, mais ça ne fonctionne pas.

Vous avez déjà été confronté à ce genre de problème ? Vous avez réussi à gérer ? Comment avez-vous fait ?

Merci de vos partages d’astuces ! 😉

La télévision c’est pas bon !

On entend partout dire que la télévision, c’est pas bon pour nos loulous, ça leur ramolli le cerveau, ça les fait grossir par manque de sport, ça empêche leur imaginaire de se développer…

J’ai même entendu cet argument dans « la maison des maternelles » l’autre jour (seul jour où j’ai regardé l’émission d’ailleurs, parce que sinon je boycotte, et optionnellement je travaille !), une émission de télévision tout de même, sur France 5, chaîne qui donne la part belle aux émissions pour les tout-petits dès 7h du matin !

Alors OK, passer sa journée devant la télé, c’est pas ce qu’il y a de mieux, que ce soit pour nos chères têtes blondes (pas si blondes que ça chez moi) ou pour nous.

Mais franchement, vous ne la bénissez pas, vous, cette superbe télévision, quand vous devez vous dépêcher le matin et que votre petit ne veut que vos bras ou la télé ? Mickey, Oui-Oui et compagnie sont magiques pour le calmer et du coup ça me permet de me préparer sans problème !

Et mes autres enfants regardent aussi la télévision, pas toujours (heu… rarement) des programmes super intelligents, mais après une journée d’école/de collège, le sport et les devoirs, franchement, qui les blâmerait de vouloir se détendre un peu ?

Pour ma part, j’aime beaucoup les nouveaux programmes de l’après-midi sur France 2, notamment « Mille et une vies » que je regarde en replay et « Actuality » que je trouve frais et dynamique, et qui me permet d’être à jour de ce qui se passe en France et dans le monde.

En gros, chez nous, la télé est souvent allumée, ce qui n’empêche pas les enfants de faire du sport, de jouer aux Legos, aux petites voitures, un peu aux jeux de société et… Aux jeux vidéo ! On en parle ?!

Et sincèrement, je n’ai pas l’impression d’avoir des enfants au cerveau ramolli… Ou alors c’est parce que le mien l’est aussi et du coup je ne m’en rends pas compte ?! O_o

Et chez vous, ça se passe comment avec la télévision ? 😉😚

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Toute première fois…

Alors voilà ! Me voici face à cette page, un peu timide, ne sachant trop par où commencer… Pourtant, comme le titre de l’article ne le montre pas, je n’en suis pas à mon coup d’essai en ce qui concerne le blogging. Oui mais jusqu’à maintenant, j’étais plutôt dans la retenue, dans le propre ; bien que j’ai parfois publié quelques coups de gueule, ça restait gentillet… Et ici, vous ne saurez pas quel est mon autre blog, car on ne mélange pas les torchons et les serviettes, non mais !

Rassurez-vous, je ne souhaite pas faire de ce blog un lieu de critique permanente, mais je veux pouvoir y être moi-même, franche, honnête et réaliste, sérieuse ou délurée. Ne pas toujours avoir le sourire de convenance. Partager mes joies et mes peines, mes inquiétudes et mes certitudes, mes interrogations et mes découvertes… Tout ça sur fond de famille, d’enfants, mes enfants (j’englobe mes enfants et beaux enfants dans « mes enfants » hein, on ne va pas se compliquer la vie !) et de chocolat chaud aux marshmallows. Oui, parce que c’est super bon le chocolat chaud aux marshmallows ! Et j’avais envie de le placer, donc ça : c’est fait.

Pourquoi maintenant me direz-vous ? Si si, vous alliez le dire, je le sais ! Hé bien parce qu’après de longues années d’incompréhension de notre 3ème loulou, nous avons découvert il y a quelques mois qu’il était certainement un enfant à Haut Potentiel, comme on dit maintenant. Avant c’était Surdoué, Précoce, Enfant Intellectuellement Précoce… Désormais, on dit Enfant à Haut Potentiel. Et moi je l’aime bien cette expression, parce que si on s’y attarde un peu, ça veut dire que l’enfant a un « potentiel » à exploiter, mais qu’il ne l’a pas forcément exploité. Donc un enfant à Haut Potentiel, n’est pas forcément un petit génie à lunettes survolant ses années d’études tel l’aigle royal ses montagnes (oui, je vous l’accorde, pas beaucoup de rapport, mais si vous avez lu ma présentation, vous avez vu que j’ai un petit grain de folie omniprésent) mais un être vivant indépendant qu’il faut accompagner et aider à grandir, en ayant conscience de ses compétences et de ses différences, afin de mieux appréhender le monde qui l’entoure et y trouver sa place (houaw, ça claque ça !).

Sachant cela, nous faisons de notre mieux pour apprendre à connaître notre petit bonhomme de 10 ans et l’aider à avancer du mieux possible.

Et puis, il y a 2 semaines, en discutant de notre fils avec une professionnelle de santé spécialisée, entre autres, dans le Haut Potentiel (je vous en reparlerai, elle est géniale), la discussion a bifurqué à la fin sur notre 4ème enfant (vous savez, le n°5 qui fait 4, vous suivez ?) et là, BIM ! Au moment de sortir de son cabinet, elle nous a dit « Bon courage, vous allez en avoir besoin ! » Oui, merci… Notre 4ème, petit bonhomme de 3 ans, serait donc lui aussi à Haut Potentiel (on va dire HP, hein, ça me fera 11 lettres de moins à taper à chaque fois).

Voilà pourquoi maintenant ! Pourquoi j’ai cette envie de créer ce blog et d’échanger avec vous… Parce que le HP n’a pas bonne presse ces temps-ci et que j’ai besoin d’en parler avec ceux qui savent…

Parce que c’est une mode, parce que tous les enfants sont HP de nos jours, c’est la réponse à tout, parce que ce sont des enfants comme les autres qu’il faut éduquer comme les autres…

Voici quelques petites phrases que nous avons entendues autours de nous ces derniers mois… Evidemment prononcées par des personnes qui ne connaissent du Haut Potentiel (-11 lettres on avait dit !) que ce qu’ils en ont lu dans les magazines grand public ou les émissions créées pour faire de l’audimat par des personnes qui n’en connaissent pas plus sur les enfants HP que moi sur les protons, neutrons et autres truc chimiques ou physiques microscopiques… Et du coup, c’est décevant car nous n’avons pas le soutien que nous pourrions espérer afin de pouvoir souffler parfois et nous épancher sur la vie que nos petits bouts nous mènent…

Ca fait une belle première page tout ça, non ? Aller, je vous laisse digérer, je digère aussi ce premier article et je reviens très vite vous parler de nos 4 petits monstres que nous aimons si fort et que nous voulons aider à grandir du mieux possible.